Ça s’agite de toutes parts sur les réseaux concernant la rémunération des dédicaces sur les salons, depuis la déclaration de Jacques Glénat.
Sans doute que le débat n’est pas le bon… Bien entendu, la dédicace est une façon pour l’auteur d’aller à la rencontre de ses lectrices et lecteurs, les salons une manière de faire sortir les autrices et auteurs de leurs bureaux, en aucun cas par contre, comme on nous le rabâche à longueur de temps, une façon de faire la promotion de nos ouvrages… Quand on voit ce qu’on gagne sur la vente d’un livre, ça ferait presque rigoler…
D’ailleurs, ils seront peut-être quelques-uns à faire bientôt comme les éditions de la Gouttière par exemple, qui paient double de droits d’auteur quand on dédicace en salon sur leur stand…
Le débat n’est pas le bon parce que ce qu’il faudrait rémunérer en fait, c’est bien le temps de présence des auteurs en salon, le temps passé derrière la table. Nous sommes des professionnels, pas des bénévoles. Et quand nous signons, quand on nous sollicite pour le faire, nous exerçons notre profession.
Je vois passer souvent, sur les forums privés, des échanges entre auteurs qui comparent tel ou tel salon en fonction du confort de l’hôtel proposé, de la qualité de la nourriture… Déplacé aussi, me semble-t-il. Péter dans la soie, boire des grands crus, je m’en contrefiche. La plupart du temps, même s’il existe de mauvais exemples, si certaines associations commettent parfois des erreurs, ne savent pas bien faire, les bénévoles présents se plient en quatre pour que nos petites personnes soient à l’aise.
Le vrai débat, le vrai combat me semble davantage être le suivant : Sur un salon, nous sommes là en tant que professionnels. A ce titre, nous avons droit à une rémunération. D’autant que certains salons pratiquent déjà ainsi.
Je partage votre point de vue mais ce sont les auteurs aux plus grosses ventes qui seront invités systématiquement, si le temps des dédicaces est rémunéré.
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Je ne pense pas. Et puis tout dépend de qui prend en charge cette rémunération… Les organisateurs de salons, les éditeurs ?
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