Marianne Oswald, cette déflagration

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La peur au ventre

Ce matin, je songeais au volume 3 de La Pension Moreau qu’on espère voir pointer son nez en 2019. Il sera d’ailleurs accompagné de la mise à disposition d’une exposition sur la condition de l’enfance que j’ai écrite pour les Editions de la Gouttière ces derniers mois. Ce matin, en songeant à la Pension Moreau, je repensais à l’orgine du projet, au texte de Prévert d’où tout est parti, La chasse à l’enfant.

Si ce poème m’a bouleversé, c’est que je l’ai entendu porté par la voix de Marianne Oswald. Vous pourrez l’écouter ici. La voix de Marianne Oswald, cette déchirure, ce timbre qui prend directement aux tripes. Marianne Oswald, cette chanteuse unique des années trente qui finit sa vie à la fin des années 80 dans une indifférence quasi totale. Elle fut la muse de nombreux poètes. Desnos, Prévert, Cocteau mais aussi Camus ont écrit pour elle.

Pour partir à sa découverte ou parfaire votre connaissance de cette écorchée vive, vous pouvez visionner ce documentaire de Yannick Delhaye, Marianne Oswald, une flamme, un cri. Et bien sûr, vous procurer l’essentiel de ses enregistrements.

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