Difficile de revenir dans l’enfance quand elle a résonné comme celle de Bastien. Difficile mais nécessaire. Impossible de faire autrement. Pas le choix. Le Perroquet est une tentative d’autofiction qui offre avec une grande justesse une vision de la maladie saisie à hauteur d’enfant.
Le jeune garçon de huit ans observe sa mère, assiste impuissant à ses crises, à ses chutes. C’est convaincant de bout en bout, poignant. Comment s’accommoder de la différence ? Faire avec. Tout est juste ici : fil narratif, dessin, traitement de la couleur.
Espé : Le Perroquet. Glénat. 154 pages. 19,50 euros.